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Choose France 2025 : c’est parti !

Choose France 2025

L’industrie française en mouvement, entre innovation et transition écologique

Versailles, 17 novembre 2025 — Le huitième sommet Choose France a une fois de plus transformé le Château de Versailles en un lieu où se dessine l’avenir industriel de la France. Mais cette année, au-delà des traditionnels engagements financiers, c’est une vision concrète et opérationnelle de l’économie de demain qui s’est révélée. Les annonces ne se limitent plus à des promesses d’investissements ; elles prennent corps dans des usines intelligentes, des technologies décarbonées et des partenariats inédits entre grands groupes, startups et territoires. La France ne se contente plus d’attirer les capitaux : elle propose un écosystème où l’innovation se transforme en solutions industrielles, et où la transition écologique devient un levier de compétitivité.

L’un des symboles les plus marquants de cette édition reste l’arrivée de TSMC, le leader mondial des semi-conducteurs, qui a choisi la France pour implanter sa première usine européenne. Ce projet, bien plus qu’un simple investissement, marque le retour de l’Europe dans la course aux puces électroniques, ces composants essentiels à presque tous les secteurs, de l’automobile à la santé. En s’appuyant sur l’expertise du CEA-Leti à Grenoble, l’un des centres de recherche les plus avancés au monde en microélectronique, TSMC ne construit pas seulement une unité de production : il reconnecte la France à une filière stratégique, longtemps dominée par l’Asie et les États-Unis. Ce choix n’est pas anodin. Il reflète une réalité plus large : la France redevient un terrain d’expérimentation pour une industrie plus souveraine et plus résiliente, capable de maîtriser des technologies critiques.

Cette dynamique se retrouve aussi dans l’énergie, où des acteurs comme Hynamics, filiale d’EDF, développent des électrolyseurs nouvelle génération pour produire de l’hydrogène vert à grande échelle. À Fos-sur-Mer, un hub industriel dédié émerge, combinant production, stockage et distribution d’hydrogène pour décarboner les secteurs les plus polluants, comme la sidérurgie ou le transport maritime. Ici, l’innovation ne reste pas cantonnée aux laboratoires : elle se déploie sur le terrain, avec des infrastructures conçues pour réduire l’empreinte carbone tout en maintenant une compétitivité industrielle. Même logique du côté de Carbios, une pépite française qui a industrialisé le recyclage enzymatique des plastiques, une technologie révolutionnaire permettant de décomposer le PET en ses éléments de base pour le réutiliser à l’infini. Ces avancées ne sont pas isolées. Elles s’inscrivent dans une stratégie globale où la France mise sur des technologies de rupture pour repenser ses modèles de production.

Mais l’attractivité française ne se limite pas à quelques projets phares. Elle se joue aussi dans l’émergence de territoires industriels repensés, où les atouts locaux – énergie décarbonée, main-d’œuvre qualifiée, écosystèmes de recherche – deviennent des arguments décisifs pour les investisseurs. Dunkirk en est l’exemple parfait. Grâce à son port, son accès à une électricité bas-carbone et une volonté politique forte, la ville attire des géants comme Northvolt, qui y construit une gigafactory de batteries pour véhicules électriques, ou ArcelorMittal, qui y expérimente une sidérurgie sans charbon. Ces initiatives montrent que la réindustrialisation de la France ne se fait pas au hasard : elle s’appuie sur des basses en énergie propre, une logistique performante et une collaboration étroite entre acteurs publics et privés.

Plus au sud, Lyon et Grenoble confirment leur statut de capitales européennes de la deep tech. Les laboratoires y côtoient des startups spécialisées dans l’intelligence artificielle, les biotechnologies ou les matériaux avancés, créant un terreau fertile pour l’innovation. À Bordeaux et Toulouse, c’est l’aéronautique qui se réinvente, avec des projets comme l’avion à hydrogène d’Airbus ou les drone-taxis de Volocopter, preuve que la France reste un acteur clé de la mobilité du futur. Ces villes, et bien d’autres, bénéficient d’un maillage unique de centres de recherche – CNRS, INRIA, universités – et de dispositifs comme France 2030, qui financent des projets à haut risque technologique. Résultat : l’industrie française n’est plus perçue comme un vestige du passé, mais comme un laboratoire des solutions de demain.

Ce qui frappe, au fil des annonces de Choose France, c’est l’émergence d’une nouvelle génération d’industriels, porteurs d’une vision où performance économique et transition écologique vont de pair. Verkor, par exemple, ne se contente pas de construire une gigafactory de batteries en France : l’entreprise repense entièrement son modèle pour le rendre zéro déchet et sobre en ressources. De même, EkWateur bouscule le secteur de l’énergie en proposant des contrats d’électricité 100 % renouvelable et locale, en circuit court. Ces entreprises, souvent nées il y a moins de dix ans, incarnent une industrie plus agile, plus responsable et plus proche des consommateurs.

Derrière ces succès, il y a aussi un écosystème d’innovation unique, qui séduit les investisseurs étrangers. Des géants comme Microsoft, qui a choisi la France pour y développer ses datacenters bas-carbone, ou Sanofi, qui collabore avec des biotechs françaises pour accélérer la production de vaccins, ne viennent pas seulement pour le marché. Ils viennent pour co-construire des solutions avec des startups, des laboratoires et des industriels locaux. Station F, le plus grand campus de startups au monde, les French Tech présentes dans 15 villes françaises, ou encore Bpifrance, qui accompagne les PME dans leur transformation, jouent un rôle clé dans cette dynamique. La France n’est plus seulement un lieu d’implantation : elle est devenue un partenaire pour innover.

Pourtant, cette attractivité ne va pas de soi. Elle repose sur un équilibre fragile entre soutien public, agilité des entreprises et formation des talents. Le gouvernement l’a bien compris : après Choose France, les prochaines étapes sont déjà tracées. D’ici 2026, un fonds souverain sera lancé pour financer les technologies critiques – semi-conducteurs, batteries, IA. L’Afrique deviendra un partenaire stratégique, avec des projets communs dans les énergies renouvelables et l’agro-industrie. Et surtout, la formation restera une priorité absolue, avec l’objectif de former 1 million de personnes aux métiers de la transition d’ici 2030.


Pour aller plus loin :


Et vous ? Parmi les transformations en cours, laquelle vous semble la plus prometteuse pour l’avenir industriel de la France ? L’hydrogène vert, les biotechnologies, ou peut-être cette nouvelle alliance entre grands groupes et startups ? Connaissez-vous MAKE IT ICONIK. et ses talents ?

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